
Vous planterez un abricotier de préférence en automne dés le mois d'octobre ou au printemps à partir d'avril.
Si la préparation du trou et de la terre de remplissage ne change pas, la méthode pour planter un abricotier varie légèrement si votre arbre est en motte ou à racines nues. Dans tous les cas, il est conseillé d'être 2 pour planter un abricotier : une personne pour bien positionner l'arbre et l'autre pour reboucher le trou.
Comptez entre 1 et 2 h selon la taille du trou et la nature du sol.
Important : cette méthode s'applique à tous les arbres fruitiers à noyaux : cerisier, pêcher, prunier, etc.
Conseil : si vous ne pouvez pas le planter de suite ou sous quelques jours, mettez-le en jauge (c'est à dire l'arbre couché ou incliné avec les racines bien recouvertes de terre meuble) dans un endroit ombragé et protégé de votre jardin.
1. Creusez le trou de plantation de l'abricotier
Creusez le trou de plantation avec la bêche, de préférence quelques semaines avant la mise en place de l'arbre. Cela permet d’assainir la terre du trou et de l'aérer. Évitez bien sûr d'éventuels épisodes de gel ou de neige précoces ou tardifs.
Conseil : dans les régions où les gelées printanières sont tardives, positionnez votre abricotier le long d'un mur exposé au sud et cultivez-le de préférence palissé contre ce mur. Il est alors facile de le protéger contre ces gelées.
Prévoyez environ 0,80 m de côté et de profondeur pour un arbre moyen. Si votre arbre est plus grand, n'hésitez pas à agrandir le trou à 1 m ou plus de côté.
Décompactez la terre au fond du trou.
Conseil : si le sol est très dur et compact, aidez-vous d'une pioche en surface puis d'une barre à mine pour creuser la partie la plus profonde.
2. Préparez votre terre de remplissage
Si la terre sortie est argileuse, prenez soin de la remplacer par de la bonne terre ou de la mélanger, pour moitié, avec du terreau pour l’alléger.
N'oubliez pas de faire un apport d’engrais de croissance (azoté) au fond du trou et de le recouvrir d'une épaisseur de quelques centimètres de bonne terre pour éviter de brûler les racines. Une fumure organique bien décomposée convient parfaitement.
Bon à savoir : vous pourrez acheter dans les jardineries de petits sacs de 20 kg de fumier de cheval.
3. Cas 1 : Plantez un abricotier en motte
- Commencez par plonger le conteneur dans une bassine d'eau afin d'humidifier la motte.
- Attendez que toutes les bulles d'air soient évacuées, sortez le conteneur de l'eau et laissez-le s'égoutter un peu avant de dépoter.
- Inspectez ensuite la motte :
- Si des racines en dépassent et sont cassées, coupez-les soigneusement avec un sécateur.
- Si un chevelu de petites racines s'est formé en-dessous, déployez-le en positionnant la motte ou, à défaut, coupez-le au sécateur.
- Positionnez la motte de façon que son dessus soit légèrement en-dessous de la surface du sol.
- Plantez le tuteur au ras de la motte en prenant soin de ne pas la briser, et face aux vents dominants.
- Comblez le trou restant avec la terre prévue à cet effet jusqu'au ras de la surface de la motte, en prenant soin de bien maintenir l'arbre en position verticale.
- Tassez raisonnablement avec les pieds, tout en maintenant l'arbre en bonne position.
- Construisez autour de l'ancien trou une cuvette de terre de 10 cm environ de hauteur.
- Remplissez-la d'eau qui en s'infiltrant va finir de tasser la terre rapportée et bien la faire adhérer à la motte et à ses racines.
- Enfin, attachez solidement le haut de la tige de l'arbre planté à son tuteur à l'aide de liens imputrescibles en PVC ou de colliers-ceinture, mais sans trop serrer le tronc.
Note : pour cette étape, il est nécessaire d'être deux.
3. Cas 2 : Plantez un abricotier à racines nues
La marche à suivre est identique à celle pour planter un abricotier en motte. Cependant, trois étapes préalables sont indispensables.
- Démêlez soigneusement les racines et étalez-les au maximum en évitant de les casser. Rafraîchissez-les en raccourcissant légèrement au sécateur celles qui vous paraissent abîmées ou trop sèches aux extrémités.
- Dans un seau, mélangez de la terre t de l'eau pour obtenir une boue un peu grasse.
- Trempez soigneusement les racines dans le seau de façon que la boue enveloppe bien chaque racine. C'est ce que l'on appelle le pralinage des racines. C'est ce qui va activer la reprise de leur activité.
- Dernière étape, faites un petit monticule de terre au fond du trou creusé et disposez l'arbre en étalant les racines puis comblez le trou en procédant comme pour un arbre en motte.
Important : pour se développer normalement, l'arbre ne doit être planté ni trop profond, ni trop en surface. Son collet (c'est à dire la trace qui marque sur la tige la limite entre la partie aérienne et la partie souterraine) doit se trouver exactement au niveau de la surface.